Carine Lambert : une entrepreneure engagée au service des projets de vie

À Orléans comme dans plusieurs villes de la région Centre, le nom des Courtières est devenu incontournable dans l’univers du courtage en prêts immobiliers. Derrière cette réussite locale se trouve Carine Lambert, fondatrice et dirigeante du cabinet. Une femme de terrain, de réseau et de conviction, qui a choisi l’entrepreneuriat pour mieux accompagner les parcours de vie de ses clients.

En avril 2018, elle crée Les Courtières, une société à son image : humaine, indépendante, et engagée.

Un parcours construit sur l’expérience et la volonté

Carine Lambert n’a pas toujours été cheffe d’entreprise, mais elle a toujours eu le goût du conseil et de la proximité avec les clients. « J’ai commencé dans une agence immobilière, puis j’ai travaillé cinq ans dans une banque, au Crédit Agricole. » C’est là qu’elle a acquis une formation solide et polyvalente, tout en réalisant une chose essentielle : « À la banque, on touche à tout. Mais moi, j’avais envie de me spécialiser dans un seul domaine : le prêt. »

Après 11 ans passés dans un grand cabinet de courtage, où elle avait la responsabilité du bureau, Carine prend un tournant décisif. En avril 2018, elle crée Les Courtières, une société à son image : humaine, indépendante, et engagée. « J'avais envie de me rapprocher de mes partenaires bancaires et de mes apporteurs d'affaires, de prendre mes propres décisions. Et surtout d’être plus proche des clients. »

Une implantation régionale solide

En six ans, Les Courtières ont pris une ampleur remarquable : six agences ont ouvert dans la région Centre, à Orléans, Blois, Bourges, Nevers, Moulins et Tours. L’entreprise emploie aujourd’hui une vingtaine de personnes.

Mais pas question pour autant de courir après la croissance nationale à tout prix. « J’ai préféré rester à taille humaine, connaître le prénom de chacun, savoir où ils habitent, ce qu’ils aiment. C’est une entreprise où la bienveillance et la proximité ne sont pas des mots creux. »

Cette approche n’a rien d’un frein. Au contraire. « Sur la région, on est premier en volume d’affaires auprès du Crédit Agricole, de la Banque Populaire et de la Caisse d’Épargne. » Une performance qui s’explique par le sérieux, l’efficacité, mais surtout la relation de confiance construite avec l’ensemble de l’écosystème local : notaires, agents immobiliers, promoteurs, gestionnaires de patrimoine.

Le courtier comme facilitateur de vie

Carine est formelle : « Nous ne vendons pas du crédit, nous accompagnons des projets de vie. » Achat d’une première maison, investissement locatif, regroupement de crédits, prêt professionnel : chaque dossier est unique.

« On accompagne nos clients du moment où ils se lèvent un matin en se disant "Et si on devenait propriétaires ?" jusqu’à la remise des clés. Et parfois bien après, quand la famille s’agrandit, quand on déménage, ou quand on revend. » Le spectre des clients est large, du primo-accédant un peu perdu à l’investisseur chevronné.

Rendre le crédit accessible à tous

Carine insiste : « Beaucoup de gens ont peur d’entrer dans une banque. C’est un univers formel, parfois intimidant. Nous, on est là pour simplifier les choses. Il n’y a pas de question bête. »

Elle revendique une posture de vulgarisatrice et de médiatrice entre les institutions bancaires et les particuliers. « Un crédit immobilier, c’est un engagement sur 20 ou 25 ans. Mal le choisir, c’est se tirer une balle dans le pied. Mon rôle, c’est d’éviter ça. »

En coulisse, ce rôle repose sur un travail d’anticipation, de mise en concurrence, et de négociation, dans des délais souvent serrés. « Nous avons des contacts directs dans les banques. Un client doit attendre un rendez-vous ; nous, on a souvent une réponse dès le lendemain. »

Un métier réglementé, exigeant, mais accessible

Contrairement à certaines idées reçues, le métier de courtier est strictement encadré. « On est sous le contrôle de l’ACPR, un organisme dépendant de la Banque de France. Chaque courtier doit suivre une formation initiale de 150 heures, puis une formation annuelle obligatoire. »

Carine ajoute, avec franchise : « Ce n’est pas la mort, mais il faut les caser, ces heures ! Et c’est bien, parce que ça fait une piqûre de rappel sur l’actualité, les lois, les réformes. » Elle tient aussi à rassurer : le recours à un courtier ne coûte rien d’avance au client. « On est rémunéré uniquement si le projet aboutit. On est là pour faire gagner de l’argent, pas pour en prendre. »

L’humain avant tout

Ce qui distingue Les Courtières, c’est cette culture de l’écoute, cette philosophie d’accompagnement bienveillant, que Carine Lambert incarne pleinement.

« Je suis très humaine, très à l’écoute. Ce qui compte, c’est que le projet se passe bien, pas de faire du chiffre à tout prix. Je n’ai pas envie d’imposer des objectifs absurdes à mes équipes. »

Pendant le Covid, cette posture a pris tout son sens. « Ça n’a pas été facile. Puis il y a eu l’explosion post-Covid avec l’arrivée massive de Parisiens dans la région. Et ensuite la crise immobilière. On a traversé ça ensemble. »

Aujourd’hui encore, Carine revendique la résilience et la lucidité : « Les taux sont redescendus, le marché repart, mais tout le monde ne veut pas forcément acheter dans l’immédiat. Mon rôle, c’est d’éclairer les gens, de les accompagner à leur rythme. »

Et demain ?

Pour l’instant, Carine n’envisage pas de faire des Courtières une franchise nationale. « On me l’a proposé. Mais je préfère garder une entreprise où on se connaît, où les décisions sont prises en équipe, où je sais ce que chacun traverse. »

Et si elle devait résumer sa mission ? Elle répond sans hésiter :  « Mon job, c’est d’aider les gens à faire les bons choix. Et si demain leur vie change, je veux qu’ils puissent dire : Carine avait vu juste. »

Pour plus d'informations sur Les Courtières, c'est par ici.