Dimitri Toulon : l’audace d’un courtier orléanais qui bouscule les codes du financement
- La rédaction d'Orléans Capitale
- il y a 1 jour
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Dernière mise à jour : il y a 16 heures
À la tête d’Aeconomia, cabinet de courtage fondé à Orléans à forte croissance, Dimitri Toulon incarne une nouvelle génération d’entrepreneurs : passionnés, transparents et connectés. À 33 ans, il défend un modèle hybride mêlant expertise humaine et innovation digitale. Son cabinet est le premier en nombre d’avis Google de la région. Portrait d’un courtier qui ne vend pas du crédit, mais de la confiance.

Un parcours forgé dans le réel
« Je suis un pur produit orléanais », annonce-t-il d’emblée. Après un BTS banque, trois années au Crédit Agricole, il se tourne vers le courtage par goût de l'indépendance et du concret. Il débute dans une structure mêlant défiscalisation et crédit, avant de devenir associé chez Efficio. « On a monté 5 agences en 5 ans, c’était une très belle aventure. Mais je n’étais qu’à 12% du capital. J’ai fini par monter mon propre cabinet, Aeconomia, pour retrouver de l’autonomie. »
Lancé il y a 3 ans et demi, Aeconomia se positionne rapidement comme le premier cabinet de courtage local et indépendant de la région. Une croissance rapide : « En seulement trois ans ! Pas de fonds d’investissement derrière nous. On est nés ici, on reste ici. » La fierté du cabinet ? Le nombre d’avis Google : « nous sommes les premiers de la région », avec pas moins de 673 avis 5 étoiles.
Courtier engagé, entrepreneur passionné
Le moteur de Dimitri ? L’impact. Son engagement remonte à l’enfance : « J’ai été élevé par une maman solo, qui sautait des repas pour nous nourrir. Le système bancaire, je l’ai vu lui claquer la porte au nez. Je me suis dit : plus jamais ça. »
Aujourd’hui, chaque dossier, petit ou grand, est traité avec la même énergie. « Peut-être que le client qui me rapporte le moins, c’est celui qui en parlera toute sa vie. »
Un modèle hybride, humain et digital
Entre les dinosaures du courtage et les géants du web, Aeconomia trace sa voie : une structure à taille humaine, dopée à la tech. « On a pris le meilleur des deux mondes. L’humain, c’est notre cœur. Mais on développe aussi des outils digitaux puissants, comme notre landing page interactive, nos vidéos pré-enregistrées ou notre intranet collaboratif sur Notion. »
Objectif : fluidifier le parcours client et maximiser la réactivité. « On tient informé, on accompagne, on briefe, on gèle les taux, on optimise le stress. Et surtout, on explique tout. »
La transparence comme ADN
Chez Aeconomia, on ne cache rien. Ni les noms des banques, ni le mode de rémunération. « Un courtier, ça ne coûte pas, ça rapporte. Si je coûte 2500 euros mais que je fais économiser 30 000, le calcul est vite fait. Et c’est inclus dans le crédit. »
Le client est toujours informé : du taux public, de la dérogation obtenue, des banques sollicitées, même si la rémunération est inexistante. « On accepte parfois de travailler plus pour gagner moins. Parce qu’un client satisfait, c’est trois autres qui suivent. »
Une équipe jeune, co-constructive et ambitieuse
Avec une moyenne d’âge autour de 30 ans, l’équipe de 9 personnes – salariés et mandataires – partage un esprit de startup. « On construit ensemble. Chacun a accès à notre espace collaboratif. S’il y a une idée, on la teste. Pas de hiérarchie figée. »
Le modèle RH est souple : « Un salarié coûte autant qu’un mandataire. Ils choisissent leur statut selon ce qui leur convient. Et on peut changer. »

Orléans d’abord, mais pas seulement
Si Orléans reste le berceau, le cabinet s’étend progressivement : Sologne, Chartres, Châteaudun, Tours en ligne de mire. L’objectif à moyen terme ? La franchise. « On a un modèle duplicable, une crédibilité prouvée, et une obsession du service. »
Dans un contexte de taux volatils, Aeconomia affiche une croissance de 60% par an, avec un chiffre d’affaires en passe de dépasser les 2 millions d’euros en 2025. « On a dépassé le barème haut dès le premier trimestre. Même quand le marché ralentit, on gagne des parts. »
Courtier mais surtout facilitateur
Dimitri Toulon le rappelle : « Un bon courtier, c’est un avocat de la finance. Il doit conseiller, anticiper, rassurer. » Accord de principe, préparation du compromis, simulation de taux, relation avec les notaires : « On fait tout, et vite. Et ça change tout. »
Et dans 10 ans ? « J’aimerais qu’Aeconomia soit un acteur national, sans jamais perdre l’ADN orléanais. Et surtout, qu’on continue à faire les choses proprement. La transparence, c’est ce qui manque à ce métier. On peut innover, grandir, et rester honnêtes. »
Chez Aeconomia, une culture d’entreprise qui mise sur la transmissionChez Aeconomia, la culture du travail s’accompagne d’un véritable esprit d’équipe. « Ce n’est pas moi qui donne des ordres. On construit ensemble. Chaque process peut être challengé. » Le bien-être est une valeur centrale : - Temps flexible, statut au choix - Reconnaissance collective, chacun contribue à l’intranet de la boîte - Parrainage et mécénat local, y compris avec Amazon, Dior, le CHU ou les armées - Accompagnement personnalisé pour les nouveaux collaborateurs « On veut une boîte où les gens s’épanouissent et prennent des initiatives. C’est ça, la nouvelle génération du courtage. » |
Pour plus d’informations sur Aeconomia, c’est par ici.
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