Léo Benites-Gambirazio : de la philosophie à la seconde main, l’odyssée entrepreneuriale d’un Orléanais
- La rédaction d'Orléans Capitale
- 26 juin
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 juin
À 31 ans, Léo Benites-Gambirazio est cofondateur de TAKE UP, une application innovante dédiée à la seconde main. Derrière cette start-up née à Orléans, une trajectoire singulière, façonnée entre réflexion philosophique, commerce international, et obsessions concrètes pour l’impact. Aujourd’hui, à l’heure où TAKE UP s’apprête à finaliser sa première levée de fonds, retour sur le parcours inspirant de ce bâtisseur engagé.

D’Orléans à Lima, en passant par la Sorbonne
« Je suis né ici, à Olivet, juste à côté d’Orléans ». Léo, 31 ans, ne cache pas son attachement au territoire. Enfant curieux, il grandit entouré d’origines diverses, entre la France et Pérou. Après un bac littéraire, il file à la Sorbonne pour étudier la philosophie. « J’adorais Kant et Nietzsche. Les profs étaient des références mondiales. C’était fascinant. Mais au bout d’un moment, j’ai eu besoin de concret. »
Ce besoin d’action le pousse à intégrer l’ESSCA à Angers. Suivront un double diplôme en finance en Colombie, puis une première entreprise lancée à Lima. « Je distribuais des produits bio avec des nutritionnistes. J’ai appris à pivoter, à convaincre, à comprendre un marché. »
L’instinct du marché
De retour à Paris en 2018, il découvre un business méconnu : l’achat-revente de billets pour des événements, notamment à l'occasion de matchs du PSG. Loin de l’image du flambeur, Léo parle surtout d’observation, d’optimisation, d’agilité : « Ce n’était pas un projet de vie. Mais c’était formateur. »
La pandémie met fin à cette activité. Il rentre à Orléans, rebondit comme commercial, d’abord dans l’industrie, puis chez Planity. « C’est là que j’ai rencontré Valentin (Jacquey, ndlr), mon futur associé. »
TAKE UP : le virage circulaire
Fin 2022, les deux associés se lancent dans une nouvelle aventure. Objectif : « Aider les commerçants à capter la dynamique de la seconde main. » Très vite, ils sont rejoints par Alexandre Segault, développeur et qui travaillait déjà dans l’intelligence artificielle au sein de la startup Nextino. Ensemble, ils créent TAKE UP.
Le premier modèle repose sur une mécanique tripartite : collecte de vêtements chez les particuliers, bons d’achat à dépenser en boutique, revente des articles par TAKE UP. Le succès est fulgurant : « Dès le deuxième mois, on collectait 4 à 5 fois par jour. »
Mais le revers logistique est rude. « On s’est retrouvés avec 3 000 vêtements en stock, des centaines d’heures de mise en ligne. C’était une usine. » Le trio décide alors de pivoter.
Un assistant de revente intelligent
TAKE UP devient une plateforme tech. « On a transformé notre expérience terrain en solution numérique. » L’appli développée par Alexandre permet désormais de photographier un vêtement, de l’estimer automatiquement, et de le publier simultanément sur plusieurs marketplaces (Vinted, Vestiaire Collective, etc.).
« On est un assistant de vente intelligent. On aide les utilisateurs à vendre plus vite, mieux, en réduisant les frictions. » Avec une promesse : vendre ses vêtements en ligne n’a jamais été aussi simple.
Une solution simple, rapide et pensée pour le grand public
Concrètement, TAKE UP permet à n’importe qui de revendre facilement ses vêtements de seconde main, sans se heurter à la complexité et au temps que demandent les marketplaces traditionnelles. L’utilisateur télécharge simplement l’application TAKE UP (disponible sur le web et bientôt en mobile), prend une photo de son article, et l’outil estime automatiquement sa valeur grâce à une base de données enrichie de milliers de références. L’algorithme propose ensuite une fourchette de prix optimisée, puis publie l’annonce simultanément sur les meilleures plateformes (Vinted, Vestiaire Collective, etc.).
« L’objectif, c’est de maximiser le prix et de raccourcir le délai de vente », explique Léo. L’utilisateur peut suivre les ventes, ajuster les prix ou laisser TAKE UP gérer pour lui. Un assistant de revente qui automatise les tâches les plus chronophages, tout en garantissant transparence, rapidité et sérénité.
Une vision claire, ancrée à Orléans
Malgré les allers-retours entre continents, TAKE UP reste profondément enracinée à Orléans. « C’est ici qu’on a tout lancé. C’est ici que le bouche-à-oreille nous a portés. Et c’est ici qu’on veut continuer à bâtir. »
Entre expertise du terrain, obsession de l’expérience client et fibre entrepreneuriale, Léo Benites-Gambirazio incarne cette génération d’entrepreneurs "pragmatiques idéalistes". Ceux qui croient aux actes, à l’ancrage local et à la transformation par l’usage.
Pour en savoir plus sur la solution imaginée par TAKE UP, c’est par ici.
TAKE UP prépare sa levée de fonds 🚀
Aujourd’hui, TAKE UP est en phase finale de sa première levée de fonds. Objectif : accélérer le développement de sa technologie, structurer sa croissance et renforcer ses positions dans l'économie circulaire.
« On a la preuve de marché, la traction, et une vision claire. Ce qu’il nous faut maintenant, ce sont les moyens d’aller plus vite, plus loin », affirme Léo.
Cette levée est aussi ouverte au grand public via la plateforme d’investissement Place Quatorze, permettant aux citoyens, professionnels ou passionnés d’impact de devenir actionnaires de la start-up.
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TAKE UP lève actuellement des fonds pour développer sa plateforme d’assistance à la revente et étendre son rayonnement à d’autres régions. Si vous souhaitez rejoindre l’aventure :
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