LSDH veut réduire sa consommation fossile
- La rédaction d'Orléans Capitale

- il y a 2 jours
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À Saint-Denis-de-l’Hôtel, le groupe LSDH franchit une nouvelle étape de sa transition énergétique. L’entreprise orléanaise, figure de l’agroalimentaire français, s’associe à ENGIE Solutions pour construire une chaufferie biomasse destinée à réduire sa consommation de gaz fossile. Un projet ambitieux, soutenu par l’ADEME, qui illustre la volonté de l’industriel de conjuguer production locale et responsabilité environnementale.

Le 16 octobre, le président de LSDH, Emmanuel Vasseneix, et le directeur du territoire Centre-Ouest d’ENGIE Solutions, Benoît Martin, ont symboliquement posé la première pierre de la future chaufferie biomasse du site de Saint-Denis-de-l’Hôtel. Selon ENGIE Solutions, cette installation de 13 mégawatts doit permettre d’alimenter à la fois le site historique de LSDH et l’atelier INOVé, dédié aux jus végétaux. Le groupe prévoit ainsi de substituer une grande partie du gaz actuellement consommé par une énergie issue du bois local, collecté dans un rayon d’une centaine de kilomètres.
Toujours d’après ENGIE Solutions, la chaufferie pourrait couvrir environ 84% des besoins en vapeur des deux sites. L’entreprise estime également que cette évolution permettra d’éviter jusqu’à 17 000 tonnes de CO₂ fossile chaque année. Ces chiffres traduisent un objectif de performance énergétique ambitieux, mais il faudra attendre la mise en service, prévue début 2027, pour mesurer concrètement les gains obtenus.
« Un exemple concret de transformation industrielle locale »
Le projet a été lauréat de l’appel à projets BCIAT 2021, dispositif national de soutien aux solutions biomasse pour l’industrie. Il bénéficie d’un appui financier dans le cadre du plan France 2030, piloté par l’ADEME, ainsi que d’un financement européen NextGenerationEU. L’ensemble représente une subvention publique de 5,9 millions d’euros, selon les partenaires.
Pour Emmanuel Vasseneix, cette démarche s’inscrit dans une volonté « de réduire durablement notre empreinte carbone et d’inscrire l’avenir de l’entreprise dans le respect des générations futures ». De son côté, Mohamed Amjahdi, directeur régional de l’ADEME Centre-Val de Loire, y voit « un exemple concret de transformation industrielle locale, capable d’allier compétitivité et durabilité ».
Ancré depuis plus d’un siècle dans la région orléanaise, le groupe LSDH (2 500 salariés, 11 sites en France) poursuit sa stratégie de long terme : une industrie plus sobre, plus locale et tournée vers l’avenir. À suivre !








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